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Ispahan

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Ispahan permet de comprendre le raffinement extrême de la culture perse . Oasis dans le piedmont aride des monts Zagros , les différences de température sont propices à la culture des roses et à l’agriculture . Grâce à son système d’irrigation la région produit , autour de la Zayandeh sud «  la rivière qui donne la vie » aussi bien du riz que du blé ou de l’orge et fait pousser en abondance les amandiers , la vigne , les melons et les courges .

Au 16ème s Ispahan était un nœud routier et un passage obligé des caravanes en transit vers l’Inde

Au 12ème s Ispahan est déjà une cité vaste et peuplé , quand le rabbin espagnol Benjamin de Tolède y séjourne il décrit une ville de 18 k d’étendue . Ispahan était la capitale des Seldjoukides . Les mongols la détruisent et elle est reconstruite selon les formes traditionnelles : une trame désordonnée d’habitations bases chacune disposant d’une petite cour – maison en briques crues avec des structures renforcées par de la brique cuite . Dense réseau de circulation se doublant d’un réseau hydraulique de canaux et de ruisseaux alimentant en eau ses habitants .

Une épine dorsale : les méandres d’un bazar couvert polarisant les constructions importantes qui s’agglutinent sur son passage . Le cheminement voûté du bazar conduit de la mosquée du vendredi à la ville nouvelle

La vielle construction hypostyle à cour ( époque abbasside ) transformé au 11ème s, embellie sous les mongols et les Timourides jouxtait dans la perspective du bazar bordé de caravansérails – de petites mosquées et de madrasas une vaste place : le meidane kadim . Cet ensemble formait le 1er centre urbain . La place mesurait 400 m de long et s’ouvrait jadis sur les jardins du vieux palais siège du pouvoir Seldjoukide . Son orientation correspondait avec celle de la kibla de la mosquée du vendredi . C’est entre la vieille ville et le cour de la rivière Zayandeh ( au S ) que Shah Abbas choisit d’ériger la cité impériale .

Shah Abbas 1er règne sur l’empire des Safavides de 1587 à 1629 : il conduit la perse à son apogée tant sur les plans culturels et artistique que du point de vue diplomatique et militaire . Il redonne à la perse les dimensions qui étaient les siennes au temps des Sassanides . Il renforce le rôle de la religion chiite . Il cherche à établir une nette séparation entre le pouvoir religieux et le pouvoir temporel . Il applique au pays une centralisation efficace régie par une administration et une bureaucratie autoritaire . Avec la dynastie des Safavides , l’Iran ouvrait une période de grandeur de deux siècles .

Le pouvoir s’installe à Tabriz . Chah Abbas choisit d’implanter sa cour au cœur de l’Iran : en 1598 il transfère sa capitale à Ispahan ancienne cité Seldjoukide dont il remodèle l’urbanisme , édifiant des places nouvelles inusitées

Etablissement de relations entre l’occident et l’Iran et envoie d’ambassadeurs dans toute l’Europe

Il a une vision tolérante en particulier sur le plan religieux : carmélites – augustins et capucins sont autorisé à fonder des couvents .les Arméniens disposent d’un quartier à Djolfa , hors des limites d’Ispahan et une cathédrale construite en pure style Safavide

Sur le plan des arts son règne est un accomplissement remarquable : architecture – peinture et céramique – miniature – calligraphie – tapis – arts du livre – reliure – joyaux d’apparat .

Ce que Samarkand inaugure avec les Timourides , Ispahan le prolonge , faisant de la ville Safavide un joyau culturel qui éblouit les voyageurs occidentaux .

En 1598 début des travaux : une grande avenue d’apparat le Tchahar Bagh : 2 k de long . Le nom s’applique au quartier ; il est dû aux jardins qui la bordent et obéissent au tracé en tchagar bagh : les 4 célèbres jardins du paradis

L’avenue est une large allée plantée d’arbres au milieu de laquelle coule un canal . Elle aboutit au cours du Zayandeh traversé par le pont aux 33 arches ( al a verdi khan en l’honneur d’un général géorgien qui avait commandé la corps des kizilbash qui fut gouverneur du Fars ) articule l’espace urbain . Sur la rive gauche s’élève le quartier arménien de la nouvelle Djolfa .

La 2éme opération consiste dans la jonction de la ville ancienne et d’un groupe d’édifices nouveaux : création de la place royale ( agrandissement d’un campement Timouride

La nouvelle création va couvrir 9 ha ( 512 m de long sur 159 de large ) sur cette espace se regroupait les caravanes au long cours qui arrivaient en ville pour y faire escale et pour alimenter le commerce en produits exotiques , c’est là aussi que se déroulaient les parties de polo dont les enjeux passionnaient le souverain . On y procédait aussi aux exécutions capitales et aux parades militaires .

Le Meidan e shah

est un emplacement ouvert délimité par des constructions rectiligne sur deux étages  – 180 boutiques – la place est fermé au N par la Khasariyè , espace propice au négoce et au repos des bêtes . Plusieurs édifice constituent les pôles du nouvel Ispahan : à l’O l’ancienne porte Ali Qapu qui donne accès au palais d’époque Timouride . Shah Abbas en fait un belvédère doté d’une terrasse élevée avec une toiture supportée par de hauts portiques en bois selon la formule du tâlar . Culmine à 33 m . Le souverain pouvait suivre les péripéties du jeu de polo .

Entrée officiel des jardins entourant le palais aux 40 colonnes . Dans ce lieu de réception iwan aux stalactites faites de miroirs qui brillaient de mille facettes .

En face la mosquée oratoire de Shayk Lotfollah , théologien chiite ; beau père de shah Abbas . il a voulu consacrer l’un des plus précieux monuments de son règne et expérimenter des formules originales : avec sa coupole décalée sur la droite , le portail de cette mosquée énonce l’un des principes de l’architecture religieuse de chah Abbas : le refus de la symétrie et l’absence de monumentalité ostentatoire : un beau pishtak donne sur la place , derrière la coupole de la salle de prières , affiche une tendance asymétrique voulue . Cette asymétrie se retrouve dans la grande mosquée de l’imam qui occupe l’extrémité S : porte et élégants minarets . Derrière cette porte symétrique la grande coupole est fortement désaxée vers la droite

: obligation d’orientation vers la Mecque , or cette direction ( S O à Ispahan ) ne se confond pas avec le tracé de la grand place . Au lieu de tenter de masquer le desaxement ( possible au prix d’un ajustement en trompe l’œil ) les architectes prirent le parti de ne rien cacher des nécessitès rituelles qui présidaient à la construction d’un bâtiment religieux .

Ispahan reçoit un nouveau centre urbain qui reunit les aspects culturels – palatins et économiques

Deux mosquée : la Loftallah pour le souverain et ses proches et la 2ème pour les fidèles chiites : la mosquée Mahadi , mosquée du 12ème imam dont les iraniens attendent le retour .

La porte d’Ali Kapu : lieu d’apparition du souverain

Le nouveau bazar avec ses magasins – ses caravansérails et ses hammams répondant aux nécessités pratiques de la vie urbaine

Mosquée sheikh Lotfallah

1602 – le pishtak donne sur la place du Maidan . la mosquée sera terminée entre 1616 pour le décor intérieur et en 1618 pour le mihrab . Aucun minaret n’en signale la présence – seul un dôme bas la surmonte – pas de cour , ce qui est exceptionnelle en Iran

portail à iwan à stalactites de faïences bleues – à gauche après un angle de 45 ° corridor d’accès revêtu de céramiques – la couverture est faite d’une succession de petites coupoles .

Au fond de cette première section le corridor fait un coude à l’équerre ; pour atteindre le haram il faut adopter un cheminement sinueux qui fait perdre le sens de l’orientation pour se trouver vis-à-vis du mur qibla en face du mihrab : il polarise le regard de celui qui accède au lieu de prières .

Salle carrée revêtue de faïences surmontée d’une élégante coupole surbaissée .

Au lieu de stalactites de liaison aux angles , la structure s’orne d’un réseau de triangles que surmonte un bandeau épigraphique en caractère thulut sur fond bleu . le dôme repose sur 4 trompes lisses qui alternent avec des arcades aveugles . arcs en forme de torres en émail turquoise sont animés par une bordure aux enroulements en spirale qui se développe sur les arcades à l’instar d’une végétation . Ils font vivre les 8 grands arcs qui entourent la salle . Le tambour qui supportent la coupole est percé de 16 baies à claustra qui dispensent une clarté diffuse et recueillie

Couleur : beige – brique naturelle dans la salle ; en extérieur dans les motifs floraux joue des motifs turquoise et bleu outremer alternant avec des inscriptions blanches.

Dans le dôme des pampres se détachent sur un fond brique unie – repose sur un tambour que ceint un bandeau outremer couvert d’écriture thuluth . En bas inscriptions stylisée entre les baies à claustra

La mosquée est conçue comme un oratoire destinée au roi et à sa cour . Ses faibles dimensions empêche d’y voir une mosquée crée par la communauté . elle rompt avec la tradition iranienne qui veut qu’une mosquée soit une structure carré avec une cour centrale et 4 niches , ou iwans , situées au milieu des 4 côtés

Mosquée de l’imam

1612 / 1616 : construction du pishtak monumental ( large de 35 m ) les minarets culminent à 45 m ; entre les deux piles du portail l’énorme niche en forme de demi dôme évoque une grotte ombreuse .

Les mukarnas : surface concave – précision du réseau de nervures – motifs floraux : œillets – renoncules – lotus qui jouent avec les pampres

Sobriété du tympan de marbre roux de Yazd – tore en vrille cernant le portail ; ce décor jaillit de beaux vases ou canthares d’immortalité

La pénétration dans la mosquée réserve des surprises ( entrée par un angle à 45° vers la droite adopté au plan masse

La cour : pièce d’eau centrale – 4 iwans – énormes coupoles outrepassé qu’encadrent deux minarets de + de 50 m – atmosphère de céramiques bleu vert – elles ceignent les deux niveaux d’arcades sur cour , les encadrements lisse des grands iwans et les surfaces ténébreuses de leur conques , la sphère luisante du bulbe .

Splendeur éclatante qui s’inscrit dans la perspective de grandeur et de majesté exceptionnelle . Deux madrasas de chaque côte de la salle de prières

Deux niveaux d’arcades derrière lesquelles s’ouvrent des cellules destinées aux enseignants et aux mollahs

La cour , élément typique de la mosquée relève d’une certaine organisation : les encadrements des iwans se répondent en vis-à-vis par paires . Les deux axes qui régissent ces structures se croisent au centre du bassin : les iwans E O N ont la même largeur ; le 4ème formant l’entrée du haram est plus large . Son diamètre est identique à celui de la salle à coupole qu’il précéder

La salle de la mosquée est symètrique . L’édifice constitue un système clos qui ne renvoie qu’à lui-même . La cour est l’espace principal au dessus de laquelle la voûte céleste forme un dôme cosmique

Le décor est composé de surface polychrome revêtu de mosaïques de faïences extrêmement fines et de briques vernissées : les kachis , ainsi que des inscriptions monumentales ( citations du coran qui font de la mosquée un livre ouvert – triade chiite : Allah – Mohammed – Ali )

Par ces motifs , qui font de la mosquée un espace enchanté , l’édifice est transformé . C’est un jardin de paradis : feuilles et fleurs évoquent l’éternel printemps de l’Eden : dans la mosquée cette végétation est symbole de la vie éternelle

Les 4 iwans transposition architecturale de textes sacrés du coran : à l’image de grottes ou de sources fraîches avec leur réseaux pétrifiés et leur stalactites gelées ( quatre jardins de paradis : deux jardins ornés de bosquets contenant des sources vives – deux jardins couvert de verdure ou jaillissent deux sources )

La coupole à la surface couverte de ramure en spirale évoque un arbre gigantesque : Mahomet à contempler cet arbre en bordure du paradis . Le grand dôme symbolise ainsi la frontière du monde sacré il se dresse au dessus du mihrab qui est la porte symbolique donnant accès à un univers éternel .

Tous ces symboles ont été explorés en profondeur par les mystiques chiite dont Sohrawardi qui vécut à Ispahan au 12èmes ( ahre tuba : limite entre ce monde et l’au-delà symbole de résurrection et de vie éternelle qui se dresse sur la voie du paradis : seuil de la terre des âmes )

La résurrection s’opère comme à travers un miroir

Le bassin central : lieu de passage d’un univers à un autre – image réelle avec image virtuelle du reflet réalise la transition d’un monde à un autre ( mandala hypnotique ) qui confère à l’édifice la plénitude de sa signification mystique et emblématique

Palais Ali Qapu

A l’exception des portails d’entrée dans le domaine royal , les palais des souverains persans ne brillent guère par leur monumentalité . porte d’entrée des palais et jardins royaux jadis interdit aux étrangers .

Bâtiment de 6 étages servait de bureaux administratifs et accueillait les audiences officielles des ambassadeurs étrangers – salles de réception de musique de danse et des salons où se réunissaient les épouses .

Perd peu à peu son caractère de palais royal pour revêtir progressivement celui de terrasse , de belvédère où de loge . L’édifice fut pourvue d’une toiture en tôle portée par de hautes colonnes analogues à celles que l’on trouve au Tchehel Sotoun ( palais aux 40 colonnes )

Salle du trône – salle de musique : cloisonnement de parois doubles découpées en forme de vases afin de créer une acoustique parfaite

Mosquée du vendredi

Le plus remarquable exemple de l’architecture Seldjoukide au cœur de l’ancienne cité

Divers aménagements sous les Seldjoukides en un temps où la ville fut une première fois capitale

Début de construction sous les Abbassides : 9 / 10ème s vastes salles hypostyles entourant une cour carrée .S’étendait déjà sur 12 ha avec une salle de prières comportant en tout 400 colonnes

Sous les Seldjoukides :influencé par les milieux persans on aménage la cour de la mosquée en y disposant 4iwans qui se font face par paire sur deux axes orthogonaux . Ces iwans offrent chacun une couverture différente : l’iwan N : simple voûte en carène – iwan E contrebutée plus élaborée mêlant des arcs et des petits dômes – iwan S encadré par 2 minarets cylindriques en forme d’alvéole entrée de la salle de prières – iwan O le plus complexe et original se fonde sur de grandes stalactites

L’iwan N : la coupole est appelée «  dôme de terre » réalisée en une seule voûte selon le même principe que les temples du feu . Cet espace devait recevoir la sépulture de Malik Shah ( 1092 ) ou de son épouse ( passage du plan carré à la base circulaire de la coupole .

Salle hypostyle latérales d’époque Seldjoukide ( 1051 / 1220 )

L’iwan O : petite tour qui sert à l’appel de la prière – partie mongole ( 1220 / 1380 ) espace de prière doté de grands axes transversaux supportant la couverture basse ( datant des Ilkhans 14ème s ) iwan à mosaïque Séfévide le plus élaboré . Architecture de briques de l’iwan à grandes alvéoles triangulaires concaves se contrebutent mutuellement , technique de l’architecture typiquement iranienne . Au fond de la salle d’hiver : mihrab en plâtre sculpté réalisé en 1310 : exemple de décor musulman d’inspiration asiatique

En cotre bas : salle des lumières ou salle d’hiver ( 1447 ) faible lumière filtrait par les soupiraux en albâtre translucide au plafond permettait de veiller en prières toute la nuit .

Iwan E : d’époque Timouride – espace trapu – salle d’hiver à couverture particulière : structure à pénétration perpendiculaire qui déterminent de larges surfaces triangulaires légèrement concave – vitrage en albâtre

Dès l’époque Timouride décor de mosaïque de faïences polychrome – mariage des formes géométriques et florales ( motif de palmette en relief du 18ème s ) madrasa mongole à muquarnas

Iwan S : encadré par 2 minarets recouvert de larges alvéoles coupole de la salle de prières : 1072 deux salles plus anciennes au  N et S

Les Safavides n’ajoutèrent que des éléments mineurs .

Détruite par le feu au 12ème s reconstruite en 1121 – touché par une bombe lors de la guerre Iran Irak – fontaine des ablutions semblable à la kaaba

Tchehel Sotour

Palais aux 40 colonnes édifié en 1647 par shah Abbas 2

Un seul niveau et en réalité 20 colonnes

En terrasse la couverture est portée par trois rangées de 6 fûts en bois et pourvu en son centre d’un gracieux bassin rectangulaire . Dans un profond renforcement précédé par 2 colonnes : un iwan axial représente le point focal consacré aux audiences solennelles du souverain . Les parois – la coupole sont recouverts de miroirs ainsi que  le plafond couvert de stalactites en miroirs

La salle de réception est une pièce barlongue de 22m de large sur 10 m – grande peinture murale – petite salle de palais orné de vitraux – revêtements de kashis montre une scène de jardins fleuri : un jeune prince fait sa cour à une princesse

Lieu de fête à Ispahan au 17ème s

Cérémonie de l’avla régina : le souverain s’offrait en majesté aux regards des membres de sa cour qui dans une sorte de rituel d’allégeance , lointain souvenir de la divinisation des monarques Sassanides dans le grand iwan de Ctésiphon , un millénaire avant .

Hecht Behecht

Les 8 paradis – pavillons royaux d’époque Safavide , construit par Shah Souleiman en 1670

Deux niveaux dans un plan rectangulaire a pans coupés occupe le centre d’un jardin dont il est séparé par un canal périphérique qui alimente 4 bassins carrés munis de jets d’eaux disposés sur des axes orthogonaux .

Architecture légère qui sur une ossature de pierre présente surtout des structures de bois et de minces parois recouverte de plâtre dont la polychromie est fondée sur l’omniprésence de l’or à la feuille  .

Edifice orientée vers l’E comporte des vérandas la principale ouverture en direction du levant et les secondaires à l’O au S et au N . trois d’entre elles que précède une paire de colonnes en bois sont pourvues d’une couverture plate . Entre les éléments de la charpente sont disposés d’innombrables miroirs .

Système anti sismique : certaines pierres ont été remplacé par des carrés de bois ( le bois absorbant mieux les vibrations d’un tremblement de terre )

Un des murs extérieurs : cascade descendant du 1er qui créait un rideau d’eau – fenêtres serties de verre de Venise

Djolfa

Le quartier arménien . Afin de développer son commerce avec l’étranger Shah Abbas fit venir dans un faubourg S de la rivière des marchands arméniens de Djolfa , ville frontalière aujourd’hui en Azerbaïdjan .

La nouvelle Djolfa jouissait d’une liberté religieuse totale et la communauté s’agrandit rapidement . Ispahan devint un point de pénétration des influences occidentales grâce à la colonie arménienne

Sous le règne des successeurs de Chah Abbas cette présence connut un certain déclin . Il y eut des périodes de persécution et de confiscation des biens .

Eglise Vank ou cathédrale St Sauveur : église chrétienne la plus connue en Iran

1606 /1655 : édifice protégé par une cour intérieure est flanqué d’un clocher carré et surmonté d’une coupole ressemblant à celle des mosquées – l’intérieur est richement décoré , de nombreuses fresques et peintures représentent des scènes de martyrs de St Grégoire , sans oublier un terrifiant jugement dernier .

Les riches céramiques datent de 1710 dues à des marchands arméniens ayant été jusqu’en Europe .

L’intérieur de la coupole ne détonneraient pas dans une mosquée , à part les anges et les chérubins ailés .

Pont Allaverdi khan

Long de 300 M repose sur une semelle de pierre , large de 14 m – passages couverts réservés aux piétons .